Volatiles
Faisons un point sur l’ensemble des nuisances générées par les pigeons, pour une meilleure compréhension de la problématique.
Ils attaquent notre santé
- Les pigeons sont vecteurs de germes pathogènes pour l’homme et les animaux domestiques : salmonellose, toxoplasmose, ornithose.
- Les parasites qui se nourrissent de sang (tiques, puces et petites araignées) s’échappent des nids et s’en prennent à l’homme.
Ils attaquent notre hygiène
- Leurs nids abritent insectes et acariens qui peuvent envahir des parties entières de nos bâtiments.
- Les œufs et les pigeonneaux qui n’arrivent pas à maturité attirent les rats et autres nuisibles.
- Leurs fientes (ou déjections) corrosives salissent et dégradent nos façades, nuisant au standing de nos locaux. Elles agressent les rebords de nos fenêtres, nos cours, nos jardins et même la carrosserie de nos voitures, augmentant considérablement le coût de leur entretien.
Ils dégradent notre environnement
- Les nids et les fientes bouchent les gouttières, provoquant débordements et dommages.
- La fiente des pigeons est un milieu idéal pour les moisissures diverses, l’acidité de ces déjections parvient à attaquer la pierre et la salit considérablement.
- Le régime alimentaire citadin des pigeons leur cause une déficience en minéraux et vitamines qu’ils comblent en grignotant bourgeons et feuilles, abimant ainsi nos espaces verts.
Ils sont une gêne odorante et bruyante
- Malodorants et bruyants, leurs roucoulements nous dérangent aussi bien sur notre lieu de travail que chez nous ou pendant nos activités de loisirs.
- Leurs déjections sont très glissantes et peuvent créer des situations dangereuses sur les trottoirs, les rebords et autres surfaces où il y a accumulation. Ceci augmente la probabilité d’accidents pour lesquels notre responsabilité pourrait être engagée et dont nous aurions à gérer les suites administratives et/ou médicales.
Biologie
- Un peu de zoologie : le pigeon biset, ancêtre du pigeon des villes actuel est un colombiforme de l’ordre des columbidés, de 31 à 34 cm pour 240 à 300 g. Il vit environ 6 ans.
- La principale caractéristique de cet oiseau est la couleur chatoyante des plumes de son cou qui a donné son nom à une couleur : gorge de pigeon. Le pigeon roucoule (pour le cas ou quelques-uns l’ignoreraient).
- Le pigeon des villes ne ressemble plus vraiment à son aïeul ; il peut être grisâtre, roux, mais aussi lie de vin avec des taches blanches plus ou moins étendues, voire totalement blanc.
- Il ne peut être confondu avec aucun autre oiseau ; même la tourterelle est beaucoup plus petite et fine que le pigeon biset : plumage gris bleuté, ailes étroites et pointues, tête ronde et petite, bec mince et court avec une tâche blanche à la base. Sur les ailes deux barres de plumes de couleur noire, le croupion est blanc. La femelle ne se distingue pas beaucoup du mâle : un peu plus petite, et de couleur un peu plus terne.
Reproduction
- Les pontes sont au nombre de 3 à 6 par an, de mai à octobre, et les œufs, 2 le plus souvent (rarement un seul ou 3), sont allongés blancs et luisants.
- C’est le mâle qui va chercher les matériaux de nidification (brindilles, paille et brins d’herbe et c’est la femelle qui construit le nid. La durée d’incubation est de 17 à 19 jours et est assurée par la femelle principalement, bien que le mâle assure la relève de temps en temps.
- Les pigeonneaux naissent avec un duvet plus ou moins jaunâtre mais rarissime. Contrairement aux petits des poules qui ressemblent dès leur naissance à de petites boules de mimosa, le petit pigeon a l’air tout chauve et est incapable de s’assumer tout seul. De plus il a les yeux fermés pendant au moins une semaine.
- La femelle et le mâle pigeon prodiguent ensemble tous les soins à leur progéniture ; ils y consacrent d’ailleurs toute leur vie…
- Les pontes sont au nombre de 3 à 6 par an, de mai à octobre, et les œufs, 2 le plus souvent (rarement un seul ou 3), sont allongés blancs et luisants.
- C’est le mâle qui va chercher les matériaux de nidification (brindilles, paille et brins d’herbe et c’est la femelle qui construit le nid. La durée d’incubation est de 17 à 19 jours et est assurée par la femelle principalement, bien que le mâle assure la relève de temps en temps.
- Les pigeonneaux naissent avec un duvet plus ou moins jaunâtre mais rarissime. Contrairement aux petits des poules qui ressemblent dès leur naissance à de petites boules de mimosa, le petit pigeon a l’air tout chauve et est incapable de s’assumer tout seul. De plus il a les yeux fermés pendant au moins une semaine.
- La femelle et le mâle pigeon prodiguent ensemble tous les soins à leur progéniture ; ils y consacrent d’ailleurs toute leur vie…
ANTI-PIGEONS
Il existe différents systèmes pour écarter les oiseaux (pigeons, étourneaux, moineaux) de nos bâtiments. Le choix du système se fait en fonction de la fréquentation par les oiseaux de la zone infestée :
Forte fréquentation : Les zones d’abris où les oiseaux nichent. Il est très difficile d’en garantir la protection.
Fréquentation régulière : Les zones où les pigeons se reposent régulièrement pendant la journée.
Fréquentation occasionnelle : Les zones où les pigeons ne se reposent qu’occasionnellement, telles que les parties les plus élevées des bâtiments.
Afin de protéger ces zones, on peut utiliser différents systèmes répartis comme suit :
Des pics antipigeon
- Pics en acier inoxydables qui se vissent ou se collent par silicone sur tout support.
S’ils sont peu esthétiques, ils sont en revanche très efficaces. L’espacement faible entre chaque picot empêche les pigeons de se poser. L’inconvénient est que beaucoup de pigeons se blessent, se cassent des ailes. L’avantage c’est que les pics peuvent se poser sur de nombreux supports (bois, pierre, zinc) et ont une bonne durée de vie (environ 10 ans)
Les fils tendus
- Des fils tendus : fils en acier inoxydables tendus entre deux ressorts sur les bords des bâtiments, ils provoquent une gêne pour les oiseaux qui ne peuvent pas se poser.
Ce système ne nécessite pas d’entretien.
Bien que discrets, ils sont plus difficiles à installer : entre le perçage du support obligatoire, pose fastidieuse, à faire réaliser par un professionnel, le produit choisi doit avoir une bonne résistance à la corrosion. Ne convient pas aux zones ou les oiseaux peuvent contourner les surfaces protégées…
Les bird free
Les répulsifs : Produits naturels qui se déposent dans tous les endroits où viennent les oiseaux et qui agit comme un répulsif.
Certain comme le Bird Free est très efficace et d’action rapide puisqu’il suffit de quelques jours pour résoudre le problème. Ils sont en général non agressifs pour les pigeons et composé de produits naturels.
Leur pose ne nécessite pas de travaux, ne demande pas de surveillance ou d’entretien et peut être manipulé par tous.
Limiter l’accès :
Ces systèmes ferment l’accès aux zones à protéger. Idéaux pour les grandes surfaces, baies, cours intérieures, greniers, toits, puits d’aération, parkings souterrains, etc. Bref, dans des endroits où il est difficile, voire impossible, de mettre un autre système de lutte.
- Les treillis métalliques : Plaques grillagées métalliques qui protègent les zones devenues inatteignables par les oiseaux ; pratiques pour des grandes surfaces. Attention, les treillis sont moins efficaces que les filets, car étant stables, les oiseaux peuvent se poser dessus et prendre leur temps pour les endommager.
- Les filets : Ils sont fixés à un câble en inox lui-même raccordé à des fixations scellées dans les murs de l’installation. Les filets peuvent durer jusqu’à 10 ans s’ils ne sont pas trop endommagés. Il existe différentes dimensions pour les mailles selon le volatile que vous souhaitez repousser. Il n’y a pas que les pigeons qui sont nuisibles, donc identifiez bien l’oiseau que vous voulez repousser.
Ex :
pour les pigeons, maille de 50mm
Pour les étourneaux, maille de 28mm
Pour les moineaux, maille de 19mm
Attention toutefois à ce que les oiseaux ne se prennent pas dans les mailles, ils mourraient d’épuisement jonchant le filet de leur cadavre. Veiller aussi à ce qu’ils ne passent pas entre les mailles ! Alors ils pénètrent dans la zone que l’on voulait protéger et y restent car ils ne trouvent plus la sortie.